Ces cours sont destinés aux adultes n’ayant pas, ou peu, étudiés au cours de leur vie.
L’absence de maîtrise de la langue française constitue pour eux un frein dans leur vie quotidienne (relation avec leurs enfants, voisinage, administration, vie professionnelle, démarches personnelles…).
Apprendre à lire et à écrire est ce que l’on nomme communément l’alphabétisation. Mais, en général, on trouve les analphabètes parmi les personnes qui ne possèdent pas les connaissances et les compétences de base requises pour s’épanouir librement dans la société.
Par ailleurs, au Centre d’Enseignement Génération Avenir (CEGA), nous ajoutons aux cours d’alphabétisation des cours sur les bases du calcul utilisant les chiffres arabes.
L’idée est de rendre l’élève adulte parfaitement autonome face aux besoins de la vie courante comme le fait de lire une facture, de rédiger une lettre de motivation, d’écrire une liste de courses, de lire des panneaux publics.
Ces cours, d’une durée de 2 heures par semaine, sont organisés sur l’année scolaire.
Ils permettent l’acquisition ou le perfectionnement de la lecture du français, et la maîtrise des opérations de mathématique élémentaire.
En France, on fait une distinction entre analphabète (qui n’a jamais appris à lire et à écrire étant jeune) et illettré, terme qui y désigne une personne ayant reçu une formation scolaire mais qui du fait de lacunes trop importante ne parvient pas à faire usage correctement de la lecture comme de l’écriture.
L’alphabétisation concerne donc tout public (adultes ou enfants) qui ne possède pas les bases de l’écrit en français. Parfois, l’apprenant n’a jamais été scolarisé : il découvre ce qu’est l’écriture, prérequis essentiel à l’intégration dans la plupart des sociétés.
D’autres fois, la personne peut avoir été scolarisée mais dans un autre pays dans lequel l’alphabet ou le syllabaire n’a rien à voir avec le français ou toute autre langue ayant hérité du latin ; c’est notamment le cas du chinois, du thaï, de l’arabe.
L’objectif à atteindre est donc celui défini par l’UNESCO qui estime que n’est plus analphabète «une personne qui a acquis les connaissances et compétences indispensables à l’exercice de toutes les activités où l’alphabétisation est nécessaire pour jouer efficacement un rôle dans son groupe et sa communauté et dont les résultats atteints en lecture, en écriture et en arithmétique sont tels qu’ils lui permettent de continuer à mettre ces aptitudes au service de son développement propre et du développement de la communauté et de participer activement à la vie de son pays.»